Bonjour, je vous plonge à nouveau dans le monde de Jackson Pollock. J’espère que ces billets qui se renvoient les autres aux autres vous permettront de mieux comprendre sa peinture et sa portée sur l’abstraction et ses représentants. Vous avez bien compris que l’actualité du monde de l’art me rattrapait parfois. C’est ainsi que vous recevrez, à brûle pourpoint, d’autres billets se rapportant à mes autres rubriques telles que Au fil des expositions ou encore Echos du marché de l’art.
Le fil d’Ariane n’en demeurera pas moins les méandres de l’œuvre de Jackson Pollock.
Après l’exacerbation de la destruction par la couleur informe, je débute une série de billets sur la radicalisation de la destruction par le geste informe. De dionysiaque, Pollock atteindra ce que j’appellerai sa phase apollinienne avec ses fameux drippings. Il lui aura fallu ces circonvolutions, cette longue série de détours et tâtonnements pour y parvenir !
Dans sa phase figurative, on pressent déjà que le geste commence à se libérer de la couleur s’exprimant sur une surface en deux dimensions. Il n’attend plus qu’un événement extérieur pour s’affranchir du plan.
Comme par un mouvement en retour, le geste devenu lui aussi informe va se mettre davantage au service de la couleur ainsi que l’attestent les drippings de Pollock. Ce sont eux qui seront désormais au cœur de mon analyse. Enfin, d’aucuns pourraient me le suggérer !
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